Et la voilà sortie dans la rue, courant presque à moitié, si bien que si Keitaro voulait la suivre, il fallait qu’il s’accroche pas mal. Car il ne fallu pas plus de cinq minutes à la jeune fille pour revenir jusqu’à la pension. Et elle pire c’était qu’elle n’était même pas essoufflée.
Son sabre sur l’épaule, elle grimpa quatre à quatre les marches qui mènent à la terrasse en lançant par dessus son épaule.
- Bon, accélère ! Je n’ai pas toute la journée, moi !
Les deux jeunes gens se retrouvèrent donc sur la terrasse mutilée, que Motoko monta du bout de son sabre en expliquant très brièvement
- Elle a souffert de mon entraînement. Débrouille-toi avec ça. Tu es le gérant, tu devrais bien savoir comment faire ! De toute façon tu n’as pas trop le choix.
Elle haussa les épaules avec désinvolture, puis commença à s’éloigner en concluant
- Je reviens dans cinq minutes, il faudra que ce soit terminé.